C’est en prenant le départ avant 08h00 et déjà 20 °C que l’aventure a commencée. Enfin, quand je dis commencée, encore faut-il se retrouver pour le départ et ça n’a pas été la gagne.

Tout d’abord avec notre Président adoré qui a bêtement éteint son réveil. Donc pas de ptit déj avant le départ. Après avoir enfourché son destrier, celui-ci a tout simplement refusé de démarrer. Peut-être que lui aussi voulait son ptit déj avant de s’ébrouer.

Ensuite, ce fut le tour de Jean-Pierre. Lui était plutôt en avance et attendait à l’entrée des Gorges de Court. Votre serviteur qui avait eu l’idée de passer par les Gorges plutôt que d’emprunter l’autoroute, a été fort surpris de voir ce participant à cet endroit. Petit demi-tour au giratoire afin de s’enquérir du comment du pourquoi. Jean-Pierre était certain de son affaire mais j’ai réussi à le faire changer d’avis. Arrivés au point de départ, nous avons rencontré Daniel qui avait perdu un cylindre. Il nous a affirmé le contraire et que le moteur 3 cylindres était d’origine sur sa Triumph. On lui a fait remarquer qu’avec sa 250 cm3, il aura de la peine à nous suivre au vu de la cadence. Là encore, conciliant, Daniel nous a expliqué que ce n’était pas une 250 mais une 2500 cm3. Pour le coup, Jean-Pierre et moi sommes allés chercher un kit NOS pour être certain de pouvoir suivre Daniel. Tel est pris qui croyait prendre.

Avec 5 minutes de retard, les Tramelots se sont pointés, y compris Vincent et sa passagère.

 

Départ lancé et à Balsthal, déjà des soucis. La tête à perdu la queue de peloton et les frangins avec Martine se sont retrouvés bien seuls. Faute à un camion que l’on n’a pas pu dépasser et au groupe qui n’avait point attendu. Pour le coup, on a continué et Vincent, toujours attentif à ce qui se passe dans ses rétroviseurs a décidé que d’aller tout droit était le chemin le plus court entre deux points. C’était sans compter sur deux choses : la première c’est le côté retors de notre chef de course et ami Jacky qui arrive toujours à trouver un chemin que même le GPS ne t’indiquerait pas forcément comme étant la meilleure route. Mais assurément, Jacky trouve toujours des routes magnifiques (et étroites). La seconde chose, c’est sans compter le GPS avec le parcours. Donc malgré les appels de phares de votre serviteur, le Président tirait toujours tout droit jusqu’à ce que je m’arrête pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas se prendre pour Sigu qui avait déposé, à l’époque, la marque « sortie de la carte ».

Quelques messages plus loin (merci les téléphones mobiles) et après moults palabres, il a été décidé non sans peine de se retrouver à Eiken en Argovie, à la station d’essence bordant la frontière. Là encore et malgré les signes que tout les monde a vu sauf…. Le chef de course occupé à regarder dans ses rétroviseurs. Promis Jacky, je vais acheter une casquette rouge pour la prochaine fois 😊

On a bien ri à la station d’essence mais on s’est promis de rester ensemble durant ces deux jours et on est reparti en direction de la Forêt-Noire, notre destination même si la campagne soleuroise et argovienne était magnifique.

 

Non sans peine avec les routes fermées et les sites de restaurant pas mis à jour, Jacky a trouvé une terrasse où l’on a pu profiter pour pas cher d’un bon repas. 3 gouttes mais même pas de quoi nettoyer la visière de nos casques avec une peau de daim.

 

Arrivés à notre lieu d’hébergement, il y avait bien une place de parking mais l’entrée de l’établissement était de l’autre côté du bâtiment avec un autre parking et impossible d’y aller avec nos bécanes. Du coup, 4 km pour faire le tour. Après avoir notifié à la tenancière que l’on était une personne de plus et après avoir déposé les bagages pour certains, on est allé faire une petite boucle de 60 km. Quand je dis 60 km, c’est pour autant que le chef de course tourne dans le bon sens de la boucle sinon le GPS crie de faire demi-tour tous les 300 m ce qui est assez désagréable si l’intercom est connecté.

 

Petite douche bien méritée car la température en Allemagne n’est jamais descendu sous les 30 degrés avec une pointe à 34 °C.

 

Certains voulaient aller à pied à la pizzéria mais finalement pour s’économiser 1 heure de marche, on y est allé à moto. La palme de la pizza est revenue à Serge avec sa Calzone spéciale. Une pizza géante surchargée comme pas deux (ou œuf, ça fonctionne aussi) et pour 13.50 euros. Du coup, dessert pour tout le monde ou presque et c’est le club qui a payé la facture. Merci le club et surtout merci Christian qui a avancé les euros.

 

Du coup, 272 km d’avalé ce premier jour (mais pas pour tout le monde)

 

 

Deuxième jour, de belles routes et des vues splendides que ce soit lors de la pause-café ou encore lors du pique-nique de midi. Pic-Nic soit dit en passant presque aussi cher que la pizza du soir précédent et encore, il a fallu les faire nous-mêmes.

 

Et toujours 34 °C d’affiché.

 

 

Pause-café à Boécourt offerte par le Président et on s’est fait nos adieux car pas tout le monde ne remontait sur Tramelan.

 

 

Et 271 km réalisés le deuxième jour.

 

Pour éviter toute erreur de calcul, mon ordinateur de bord m’a indiqué 543 km au total ce qui est concordant avec les deux partiels. C’est beau Honda.

 

 

Un grand merci aux participants et surtout à notre ami Jacky pour l’organisation de main de maître.

 

 

A bientôt et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !

 

 

Glausy

Les participants

Jacky sur Honda CBR 1000 R

Vincent et Martine sur Honda Varadero

Glausy sur Honda Africa Twin Adventure Sport

Daniel sur Triumph Rocket 3

Christian sur Triumph Tiger

Jean-Pierre sur Aprilia Tuono

Serge sur BMW GS 1200

  le Le parcours

Les Reussilles – Court – Forêt-Noire

Forêt-Noire – Boécourt – Les Reussilles

Total du parcours: 543 km sur deux jours (272 km le 21.08.2023 + 271 km le 22.08.2023)

Quelques photos prises par… tout le monde